samedi 11 décembre 2010





Paysages magnifiques les Blues Mountains, 2 jours de rando ou j`ai reussit a me faire attaquer par une sangsue ! Maintenant que vous avez savoure ces photos qui vendent du reve, sachez que toutes les cascades et cours d`eaux sont pollues, imbuvables et qu`il est meme deconseille de se baigner a cause des bacteries. Merci qui ? Les detergeants, engrais et autres raclures d`egout !

Ciels australiens











jeudi 9 décembre 2010


Tous le materiel est pour la peche au requin, on dirait que j`ai fait ca toute ma vie non ?

Trophes gagnant !



Parce qu`on est une dure ou qu`on ne l`est pas ! Plusieurs rangees de dents asserees, environ 3 metres pour un peu moins de 300kg, sympa non ?

Dorigo National Park



Magnifique malgre la pluie et l`attaque des sangsues.

Les baleines de Coffs


Certains payent pour ne pas voir de balaines. Nous, on a un show depuis la plage ; c`est ce qui s`appelle la classe.


Nous avons ensuite repris la route pour arriver à Coffs Harbour, qui est « très prisée des familles pour ses plages superbes (…) le CSIRO aurait déclaré que le climat de Coffs Harbour était le meilleur d’Australie » (Lonely Planet 8e édition). Sur 1 semaine nous avons eu 2 jours de temps correct et le reste de pluie, les plages sont quant à elles superbes malgré la violence des courants et surtout des vagues qui peuvent vous balayer (un exemple en tête).

Mais nous avons eu droit à un séjour riche en rencontres et en découvertes. D’abord le camping qui était où il y avait plus de résidants que de touristes avec sa population haute en couleur : Joe le taxi (Hiiiiiiii Mate !), E.T le mec dans sa caravane toujours branché sur sa radio comme le mec dans le film 2012, la voisine qui vivait avec un nombre indéterminé d’enfants dans sa caravane, pour ne citer qu’eux ; mais aussi de bonne rencontres comme le couple adorable de belges ou l’équipe de pécheur de requin de Newcastle présents sur place pour une compétition qu’ils ont gagné (grâce à nos bonnes ondes ça va sans dire). Rappelons qu’à l’origine nous étions partit pour chercher du boulot (pour ma part jusqu'à début décembre ayant déjà des engagements après) et repartir aussitôt si nous ne trouvions rien.

Mais cet arrêt prolongé nous aura permis de voir un coin vraiment sympa, des baleines, une digue avec un chemin de fer désaffecté, une forêt humide dans la brume et surtout une tête de requin ! Ce qui vaut aussi son pesant de cacahuète, et bien quelques jours de retard sur notre itinéraire.



Arrivée la soir à Byron Bay, étape incontournable pour tout voyageur en Australie qui veut faire la fête, se vanter d’avoir fait du surf et ne pas rencontrer d’australiens.

Au final nous ne serons resté qu’une nuit dans ce coin de rêve, nous n’aurons pas été dans la ville, ni sur les plages, ni même au point info MAIS nous avons été au supermarché, fait du surf avec des planches énormes en mousse dans un estuaire d’ordinaire bleu turquoise et pour l’occasion marron à cause de la pluie, avec des profs originaux (Miki le surfer pur sucre avec les cheveux décolorés et gras, et Papi qui casse l’ambiance « Tiens regardez c’est une photo de ma femme et moi avec un dauphin. Jolie hein ? 15 jours plus tard elle était morte. »).

Mais surtout nous avons été à Cape Byron : un phare et surtout le point le plus à l’est de l’Australie. Un endroit magnifique en hauteur d’où on peut contempler les plages, les montagnes moussues de patchwork de vert et les dégradés de bleus de l’océan. Et même un groupe de dauphins ! Et même un beau PV de 200$ pour mauvais stationnement.

Parcours Surfer >> Byron



Je quitte Brisbane avec l’équipe « Camping is camping » à bord d’une Ford Falcon qui sentait bon l’essence et le moteur chaud. Premier arrêt à Surfer Paradise pour un petit plongeon dans le Pacifique, pour ceux qui connaissent, l’endroit peux être comparé à certaines plages de la côte Atlantique en France : du sable fin et blanc à perte de vue avec une mer bleue. Rajoutez à ça des buildings dans le plus pur style de Miami et vous avez une image assez précise de Surfer Paradise.

Retour a Brisbane !




Levée 3h30 à Cairns, avion à 6h, arrivée en fanfare à Brisbane 8h : c’est ce que j’appellerais la freshitude (mais je n’en ferais pas une habitude). Retour serait plus juste : j’y avais déjà fait un saut durant mon voyage cet été et j ‘y suis arrivée en octobre (et j’en repartirai surement aussi). La première fois que j’y avais été la ville ne m’avait pas plue : trop de pluie, de béton, et apparemment pas assez de vivance.

Mon opinion a beaucoup changée (sauf pour la pluie) : en 9 jours que je suis restée ici j’en ai profité pour vadrouiller, aller au muséum, visiter quelques bars, déposer beaucoup de CV et même aller voir un match de foot (go Roar !!!).

Par ordre, pour vadrouiller la ville est vraiment agréable, beaucoup de parcs, les larges bords de la Brisbane River pour regarder les jet ski et surtout la lagoon ! Comme à Cairns, la ville a un lagon artificiel (j’aime cette expression, tellement plus vendeuse qu’une simple « piscine) avec plage de sable blanc/fin, cocotiers et même life guards ! On y accède par un chemin de bougainvilliers violets, au pied de la grande roue ; tout ça à coté de l’université je me demande comment font les étudiants pour se concentrer avec un coin de paradis comme ça à coté !

Le musée se trouve dans la même zone et a été, à mes yeux, intéressant mais un peu surprenant : par exemple une expo sur 2 explorateurs de l’Outback, avec une paire de lunette, du sable et 4 photos, une autre salle, avec une galerie de l’évolution miniature, une autre qui sentait le moisie avec des pseudos mise en scène de la vie animale en Australie, ou encore une autre sur l’aide de l’Australie durant la première guerre mondiale (nous apprend on à l’école qu’ils sont venus se faire tuer pour nous ?). Je ne me suis pas sentie particulièrement enrichie intellectuellement après, mais étant gratuit je ne m’étais pas non plus ruinée.

Pour les bars, c’est en fait très similaire à Noosa : beaucoup d’alcool, de bières surtout, des pokies, des filles en micro jupes sur des talons vertigineux et surtout du très mauvais électro. Mais toujours aussi sympa et rigolo, même si c’est assez déstabilisant au début !

Les CV n’ont rien donnés je n’ai donc pas d’histoires croustillantes dessus.

Enfin pour le match de foot, déjà soyons clair il s’agit bien de ce que nous appelons « football » et de ce qu’eux appellent « soccer game». Il s’agissait de Brisbane contre Adélaide, je n’avais jamais entendu parlé de la ligue australienne, j’ai compris pourquoi après. J’y suis allé avec 2 français que j’avais rencontré au backpacker, amateurs de foot et habitués des stades. Ils me racontent les matchs en France, l’ambiance et tout je suis supra emballée, je m’attend à trouver une ambiance de fou, avec de la bière à foison, des supporters déchainés, des tribunes qui s’insultent, des sieges qui vibrent sous les pieds…

Au final, on se retrouve dans la seule tribune du stade à peu près remplie, le reste surtout par des familles et 2 groupes de supporters d’environ 20 personnes (un de notre coté l’autre à l’autre bout du stade), avec un spectacle burlesque : écrasante victoire de Brisbane, un jeu que j’ai moi même trouvée en tant que non sportive et surtout non footeuse, digne d’un terrain vague ; et des chansons que nous n’avons pas compris sauf les « GOOOOOOOO Brisbane ! BULLSHIT Adelaide ! ». Mais nous avons tout de même eu droit à plusieurs scènes particulièrement délicieuses comme le joueur d’Adelaide qui a enlevé son t-shirt pour laisser voir… un soutien-gorge de sport (Nike a un rayon drag-queen maintenant ?), le groupe de supporters rebelles lancer leur verres de bières sur les rangées de devant lors d’un but et surtout le mec de la rangée de devant qui a passé la 2e moitié du match avec une énorme crotte de pigeon sur l’épaule. Mémorable et rien que pour ça, cette ligue méritait d’être citée dans mon blog.

jeudi 4 novembre 2010

Cooktown


Première ville découverte par le capitaine Cook, Cooktown est un tout petit village avec sa (seule) rue commerçante, son petit port de plaisance et son phare. Je ne suis pas restée longtemps dans ce coin, mais vu l’étendu du bourg on peut dire que j’ai eu tout mon temps.

Pour les commerces vous avez : 1 poste, 2 banques, 1 supermarché et 2 vendeurs de cartes postales donc 1 qui faisait aussi souvenirs pour touristes. Et au moins 5 ou 6 bottles shop et la même pour les pubs.

La ville en elle même est plutôt mignonne, entourée par la forêt d’une part par un bras de mer de l’autre, il plane ici un parfum de calme absolu qui met tout de suite à l’aise. Je me suis promenée le long des parcs et des divers monuments à la gloire des marins, des chercheurs d’or et, évidemment, du Capitaine Cook. Beaucoup de ses monuments étaient des fontaines, toutes à sec. J’ai aussi longé le port où j’ai regardé passer les poissons, les raies et les gens pécher à la mouche. Voyant mon air intéressé, l’un d’entre eux est venu me voir pour me faire un exposé très complet sur les différentes façons de pécher dans le coin ; si j’ai bien compris la plupart commence la journée en péchant des petits poissons à la mouche pour ensuite s’en servir comme amorce pour de plus gros poissons qui serviront de repas pour le soir. En gros, la plupart des gens ici se nourrissent des fruits de leur jardin et de la pèche du matin. Y a t’il encore des coins comme ça en France ?

Mon nouveau pote me parle du phare et de la vue sublime qu’on a depuis son emplacement, je n’ai pas eu le temps d’y aller et mon bus est dans 1 heure je suis terriblement déçue. « Quoi tu veux quitter Cooktown sans avoir été au phare ? Ca ne va pas du tout on y va tout de suite ! » bon bah je crois qu’il a décidé pour moi ! Arrivé au sommet près du phare, je ne regrette pas un instant : à ma droite les collines de la forêt humide qui forment un patchwork de verts, devant moi l’océan et la barrière de corail avec ses ilots blancs et noirs, à gauche l’estuaire qui forme un dégradé de couleurs entre le bleu et le sable avec une colline et sa plage en fond, enfin derrière moi la ville qui a l’air minuscule avec ses rues en damier. Et moi au milieu de tout ça, avec un tout petit phare blanc et rouge ! Si vous avez vu Jurassic Park les collines donnent cette même impression de vert moussu tout en hauteur. Sublime. Je reviendrai !

Alejandro le croco (4/4)


Enfin mon dernier nouvel ami : le croco saltwater. En Australie il y a 2 catégories de crocos le freshwater qu’on trouve en rivière en eau douce, généralement assez petit (environ 3m) et comme un croco n’attaque que ce qui est plus petit que lui il est MOINS dangereux que son pote le saltwater qu’on trouve dans les estuaires et en mer. Il est beaucoup plus gros (environ 6m) et aussi beaucoup plus agressif.

A la première sortie en bateau nous n’en avions vu aucun, mais on m’avait bien dit de ne pas aller trop trainer là bas mais que la plage était sure. A ça j’ai envie de dire : pourquoi la plage, qui est juste à coté de l’estuaire, serait plus sure ? A cause des vagues ? Les crocos sont allergiques aux cocotiers ? En tout cas je n’ai pas pris le risque de me baigner. Déjà pour ça, ensuite parce qu’il n’y avait pas de sauveteurs ensuite parce que je n’ai vu personne le faire… Et que quand les autochtones ne se baignent pas, même le week-end, c’est que c’est louche.

A la 2e sortie en bateau nous avons vu une petite dizaine de crocos, la plupart s’en allait en entendant le moteur mais j’ai put en observer un qui roupillait. J’en avais vu avant dans des zoos mais là en vrai, à quelque mètres y a pas à dire c’est impressionnant.

J’oublie de parler du varan qui habitait dans le jardin et qui devait faire 1m50, c’est du moins ce que m’a dit mon hôte car j’aurais dit un peu moins, qui m’a dit de me méfier encore plus de ça que des araignées. En effet, si la morsure du varan n’est pas mortelle en elle même, elle en reste douloureuse et vu la saleté de la bestiole, c’est l’infection assurée.

Pour toute ces raisons mon séjour c’est avéré extrêmement fatiguant nerveusement, le mode combat demandant d’être constamment attentif à son environnement, de jour comme de nuit. Je garde cependant un extrêmement bon souvenir de toutes les personnes que j’ai rencontré, qui m’ont toutes parlé de cet endroit comme de leur paradis, d’un joyau de calme et de volupté, loin du stress des villes.

Curly le snake (3/4)

J’étais donc en mode combat/inspection jour et nuit, armée de ma torche. Mais une nuit je me réveille avec une énorme envie de faire pipi, je sais que je ne pourrais pas attendre le lever du soleil, je dois donc me résigner à sortir.

Je décide de rester à coté pour ne pas aller dans la forêt et allume la lumière de ma cabane pour avoir un minimum de visibilité. Je prend aussi ma torche que je tiens entre mes dents pour vérifier la zone comme je peux.

Quand je me relève j’aperçois un mouvement près de l’ouverture de ma cabane : un serpent marron, d’environ 50 à 60 cm, tout fin qui commence à se dandiner sur la dalle… Electrochoc je ne connais pas tous les serpents, et encore moins les australiens, mais comme pour les araignées je pars du principe qu’ils sont tous dangereux et qu’il faut mieux les éviter.

Mais cet enfoiré va dans ma chambre là !! J’ai le choix de rester la à attendre qu’il sorte (en espérant qu’il n’y ai rien qui s’approche pendant ce temps là), traverser le jardin dans le noir pour aller jusqu'à la maison ou retourner sous la moustiquaire que j’avais fermée comme je pouvais en mettant les cotés sous le matelas. J’ai choisit la 3e solution : plus pratique, plus sure grâce à la moustiquaire et la hauteur de lit, d’autant que je préfère pouvoir voir la bête plutôt que d’ignorer où elle est.

Je saute donc sur mon lit et j’attend la sortie du monstre pendant 1 bonne heure pour ne pas réussir à dormir.

Evidemment ça peut paraître parano et cinglé. Mais le lendemain j’ai vérifié dans un bouquin sur la faune australienne et mon petit serpent répond au signalement d’un des serpents les plus dangereux du pays, le curl snake.

Donc je m’en fiche d’être parano et cinglée je tiens à ma vie.

Nénée l’araignée (2/4)


Sous les tropiques il fait évidemment très chaud et très humide : autant dire que mes premiers jours ont été très largement inactifs : je savourais le plaisir d’être en pleine nature avec un café et un bon film. Oui parce qu’après l’accomplissement de mes diverses taches ménagères j’étais libre de faire ce que je voulais, donc j’attendais le plus souvent les heures plus fraiches devant un film dans la maison « arbre » qui donnait l’impression d’être en extérieur sans bruler au soleil.

Donc en ce 2e jour j’étais devant un film et papotant avec un voisin qui était passé faire réparer sa voiture (mon hôte est le mécano du patelin), je me retrouve finalement seule car la voiture demande plus d’attention. Pas de soucis je me fais un autre café, je vais pour secouer le drap qui protège le canapé : à 20 cm de ma main la chose la plus immonde que j’ai jamais vu. Une araignée de la taille de ma main, grise, poilue, avec de larges mandibules et un petit cercle blanc sur le corps. Je me glace j’ai toujours été terrorisée par les araignées, et celle là est monstrueuse…

Je ne sais plus quoi dire d’autre que « Oh my god ! » je ne sais pas quoi faire non plus, je sais pas si elle peut me piquer et si oui si elle peut être dangereuse, si je dois l’écraser ; je tourne en rond incapable de réfléchir, j’en viens même à tourner sur moi même !

Finalement je choisis de m’éloigner et d’aller vers levier : déjà je suis loin et si elle m’approche j’aurais de la vaisselle ou de la flotte à lui lancer, on se rassure comme on peut !

Au bout d’une éternité (surement moins de 10 minutes) le voisin revient, je me jette à moitié sur lui, je suis surcaféinée et surchoquée je ne sais plus parler anglais : il finit par comprendre mon soucis, prend le drap le secoue par dessus la rambarde « t’inquiète pas celle là est effrayante mais les pires sont dans la région de Sydney ! » me dit il en rigolant. Il est sérieux là ?

J’en parle à une autre voisine qui passe dans la soirée, qui me dit que je devrais plutôt me méfier des petites araignées que je ne vois pas. Et pire encore, elle me raconte qu’à l’école du coin où elle est maitresse, la mascotte n’est autre qu’une araigne dont le corps est plus gros qu’un œuf et que les enfants nourrissent en jetant des insectes dans sa toile. Non mais franchement ils sont sérieux ces australiens ? En plus tout le monde marche pieds nus, il y a donc que moi qui porte des baskets de peur de se faire piquer ???

Autant dire qu’à partir de là j’ai arrêté de porter des shorts et des tongs. Et que j’évitais d’aller aux toilettes la nuit, parce qu’elles étaient en extérieur dans la forêt et qu’évidemment il n’y avait pas d’autre lumière que ma torche.

Ayton (1/4)


Dire que mon séjour dans ce petit village côtier à 1 heure de Cooktown fut mauvais serait un mensonge, mais dire que ce fut le bonheur le serait aussi.

D’abord je dois présenter le contexte : ne trouvant pas de boulot sur Cairns (trop de backpackers pensent commencer leur voyage en trouvant du boulot là bas ce qui rend les places chères et réservées en priorité aux australiens) j’ai décider de faire du wwoofing. Wwoof est une sorte d’association où des particuliers proposent d’accueillirent une ou plusieurs personnes pour une durée variable en échange de quelques travaux allant du ménage aux travaux de ferme, jardinage ou autre. Opportunité extrêmement intéressante de rencontrer l’habitant de manière économique ! Après une série d’envoi de mail je reçois une réponse positive : le lendemain je suis en route pour Ayton.

Je n’ai jamais entendu parler de ce lieu et quand j’ai cherché sur Google map je suis tombée sur 2 routes perpendiculaires rassemblant une dizaine de maisons près de la mer. Après presque 5h de trajet dont 1h30 de piste impraticable sans 4x4 nous arrivons chez mon hôte qui m’a emmené depuis Cairns : une clairière dans la forêt humide (pour ceux à qui ça ne parle pas c’est une forêt moins dense que la jungle et un peu moins chaude) avec au milieu une maison… cylindrique sans murs ni portes. Le cadre vend du rêve : des tiarés partout dont les fleurs jonchent le sol, une petite cabane juste pour moi avec un vrai lit et une moustiquaire (je ne saurais qu’après sa vraie valeur !) à l’écart, avec en bruit de fond la nature, les oiseaux, la rivière et la mer qui sont en fait juste derrière. Autant dire que je suis emballée ! D’autant que mon hôte qui vit seul avec son chien est très sympa, nous allons faire du bateau sur la rivière à coté, il me montre des fruits du coin ; je suis aussi surprise de voir que les voisins passent souvent, même juste pour dire bonjour.

Nous allons aussi chez des voisins et là même constatation : la plupart des maisons n’ont ni portes ni fenêtres, tout est ouvert il suffirait de passer par la fenêtre pour prendre la tv ou le pc mais ça n’inquiète personne… J’ai demandé plusieurs fois pourquoi il n’y avait pas de portes et tout le monde m’a dit en rigolant qu’il n’y en a pas besoin. De la même manière, tout le monde se promène pieds nus ou en claquettes.

Bon ça c’était les 2 premiers jours après j’ai fait la rencontre de la faune locale et j’ai déchanté.