jeudi 9 décembre 2010

Retour a Brisbane !




Levée 3h30 à Cairns, avion à 6h, arrivée en fanfare à Brisbane 8h : c’est ce que j’appellerais la freshitude (mais je n’en ferais pas une habitude). Retour serait plus juste : j’y avais déjà fait un saut durant mon voyage cet été et j ‘y suis arrivée en octobre (et j’en repartirai surement aussi). La première fois que j’y avais été la ville ne m’avait pas plue : trop de pluie, de béton, et apparemment pas assez de vivance.

Mon opinion a beaucoup changée (sauf pour la pluie) : en 9 jours que je suis restée ici j’en ai profité pour vadrouiller, aller au muséum, visiter quelques bars, déposer beaucoup de CV et même aller voir un match de foot (go Roar !!!).

Par ordre, pour vadrouiller la ville est vraiment agréable, beaucoup de parcs, les larges bords de la Brisbane River pour regarder les jet ski et surtout la lagoon ! Comme à Cairns, la ville a un lagon artificiel (j’aime cette expression, tellement plus vendeuse qu’une simple « piscine) avec plage de sable blanc/fin, cocotiers et même life guards ! On y accède par un chemin de bougainvilliers violets, au pied de la grande roue ; tout ça à coté de l’université je me demande comment font les étudiants pour se concentrer avec un coin de paradis comme ça à coté !

Le musée se trouve dans la même zone et a été, à mes yeux, intéressant mais un peu surprenant : par exemple une expo sur 2 explorateurs de l’Outback, avec une paire de lunette, du sable et 4 photos, une autre salle, avec une galerie de l’évolution miniature, une autre qui sentait le moisie avec des pseudos mise en scène de la vie animale en Australie, ou encore une autre sur l’aide de l’Australie durant la première guerre mondiale (nous apprend on à l’école qu’ils sont venus se faire tuer pour nous ?). Je ne me suis pas sentie particulièrement enrichie intellectuellement après, mais étant gratuit je ne m’étais pas non plus ruinée.

Pour les bars, c’est en fait très similaire à Noosa : beaucoup d’alcool, de bières surtout, des pokies, des filles en micro jupes sur des talons vertigineux et surtout du très mauvais électro. Mais toujours aussi sympa et rigolo, même si c’est assez déstabilisant au début !

Les CV n’ont rien donnés je n’ai donc pas d’histoires croustillantes dessus.

Enfin pour le match de foot, déjà soyons clair il s’agit bien de ce que nous appelons « football » et de ce qu’eux appellent « soccer game». Il s’agissait de Brisbane contre Adélaide, je n’avais jamais entendu parlé de la ligue australienne, j’ai compris pourquoi après. J’y suis allé avec 2 français que j’avais rencontré au backpacker, amateurs de foot et habitués des stades. Ils me racontent les matchs en France, l’ambiance et tout je suis supra emballée, je m’attend à trouver une ambiance de fou, avec de la bière à foison, des supporters déchainés, des tribunes qui s’insultent, des sieges qui vibrent sous les pieds…

Au final, on se retrouve dans la seule tribune du stade à peu près remplie, le reste surtout par des familles et 2 groupes de supporters d’environ 20 personnes (un de notre coté l’autre à l’autre bout du stade), avec un spectacle burlesque : écrasante victoire de Brisbane, un jeu que j’ai moi même trouvée en tant que non sportive et surtout non footeuse, digne d’un terrain vague ; et des chansons que nous n’avons pas compris sauf les « GOOOOOOOO Brisbane ! BULLSHIT Adelaide ! ». Mais nous avons tout de même eu droit à plusieurs scènes particulièrement délicieuses comme le joueur d’Adelaide qui a enlevé son t-shirt pour laisser voir… un soutien-gorge de sport (Nike a un rayon drag-queen maintenant ?), le groupe de supporters rebelles lancer leur verres de bières sur les rangées de devant lors d’un but et surtout le mec de la rangée de devant qui a passé la 2e moitié du match avec une énorme crotte de pigeon sur l’épaule. Mémorable et rien que pour ça, cette ligue méritait d’être citée dans mon blog.

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